Dans les coulisses de Miss France 2015
Article mis en ligne le 28 janvier 2015
dernière modification le 22 avril 2015

par Fanny P. TMM, Melissandre C TMM

La rédaction ne recule devant aucune prise de risque. Melissandre Champion et Fanny Parlier nos envoyés spéciales de TMM ont passé des heures dans l’intimité des stars. Pas de rumeurs, des faits !!

  • DES MISS RETOUCHEES
    Sur ce projet, il y avait les quinze terminales Métiers de la Mode plus des secondes pour aider le samedi. On était encadrées par nos profs de couture, Mmes Sarrazin et Gaultier, la chef des travaux, Mme Favre, et surtout la chef de cabine qui s’occupe d’habiller toutes les miss. C’est elle qui nous a indiqué tout ce qu’on devait faire.
    On a fait les retouches des danseurs et des robes des candidates. Il y avait des robes qui devaient être retouchées au niveau des tailles parce qu’elles étaient trop justes ou trop larges de poitrine donc, il fallait que ça puisse être réglable vite fait pour éviter qu’on se retrouve avec des fermetures éclair qui pètent juste avant la représentation. On a donc décousu les fermetures et découpé des pates dans la doublure, à l’intérieur de la robe, pour le laçage. On ne savait pas encore qui étaient les douze finalistes, donc on devait retoucher de sorte que ça puisse aller à n’importe laquelle des candidates. On a été aidé par deux couturières professionnelles et ça nous a pris une journée entière.
  • UNE TENSION PALPABLE
    Mais, le lendemain, il restait beaucoup de petites retouches et il fallait s’occuper des tenues de chaque danseur. Il y avait du boulot : on a fait plus d’une vingtaine d’ourlets puisqu’il y avait au moins cinq pantalons par danseur. C’était pas facile : c’était des ourlets revers, les plus longs en préparation. Il y avait aussi des ourlets piqués et quelques ourlets simples à la main. En fait, on n’avait pas le droit de modifier vraiment les pantalons parce qu’ils étaient prêtés par Pronuptia du coup ça été long, très très long. Il y avait aussi des retouches de robes, des élastiques à coudre dans des jupons… C’était beaucoup de travail et il fallait être prêtes à temps. O aurait dû passer la journée du vendredi au Zénith mais finalement on n’y est allé que l’après-midi parce qu’il fallait finir le travail. A la fin de la journée, c’était très tendu. On se disait qu’on ne finirait jamais à temps que la suite allait être difficile... 
  • DES REVELATIONS FRACASSANTES
    Le samedi, on a préparé toutes les tenues, fait les premiers essayages et des répétitions où on devait habiller les miss le plus vite possible comme pour la soirée. On a dû classer tous les accessoires des Miss les robes blanches, les tiares, les boucles d’oreilles, les bracelets les gants, les chaussures et attention scoop : les strings couleur chaire !
    Chaque binôme était responsable de trois Miss. Nous, pendant une heure et demi, on a cherché la tiare de Miss Pays de Savoie qui avait été mal rangée, un bon coup de stress ! On en avait gros. Le plus dur a été de s’occuper des danseurs qui étaient ingérables et n’arrêtaient pas de nous faire des blagues.
  • DES RENCONTRES SURPRENANTES
    On a fait de belles rencontres. Il y avait des stars : Patrick Bruel, le président du jury, Kev Adams, Stéphane Rousseau et bien sûr toutes les Miss.
    Au début, on nous avait fait un topo « vous ne discutez pas avec les stars, vous ne prenez pas de photos ! ». On pouvait leur dire bonjour, mais il ne fallait pas leur sauter dessus comme des bêtes curieuses. On a donc adopté une attitude professionnelle mais, à la fin, une fois le stress retombé, tout le monde a eu le droit à sa petite photo. On a été agréablement surprises par les Miss qui étaient très simples et agréables à l’exception d’une très hautaine. Dans l’ensemble, elles géraient bien leur stress et certaines avaient l’air de se faire plus de soucis pour nous que pour elles-mêmes. C’était mignon.