On a joué les victimes
Article mis en ligne le 6 décembre 2017
dernière modification le 28 janvier 2018

par Amar 2MS 2017-2018, Morgane 2MS 2017-2018, Thomas 2MS 2017-2018, Tom 2MS 2017-2018, Valentin 2MS 2017-2018

L’abréviation P.I.S.U. veut dire « Protocoles Infirmiers de Soins d’Urgence ». Ces soins d’urgence peuvent être donnés par un Infirmier Sapeur Pompier (ISP) avant l’intervention d’un médecin. Mais pour cela, les ISP doivent être formés et s’entraîner régulièrement. C’est pour un de ces exercices que nous leur avons été utiles.

Ça s’est déroulé en octobre 2017, à Mardié, un bled paumé au bord du canal d’Orléans. Au départ, ça devait être un exercice de tuerie de masse mais comme la BRI n’était plus disponible, le scénario s’est transformé : on devait simuler une attaque à la bombe dans une péniche avec beaucoup de victimes .
Au début, les examinateurs, des infirmiers sapeurs pompiers hauts-gradés, nous ont installés dans une péniche. En attendant l’arrivée des candidats, ils nous ont donnés des consignes, comme quoi il fallait que nous, les élèves, nous jouions les victimes. On nous avait attribué à chacun des symptômes différents que l’on devait jouer. Ils étaient écrits sur une feuille qu’on nous a distribuée. Amar témoigne : « J’étais sur un banc et j’étais censé avoir de l’asthme. Avec Sandra, on était morts de rire, mais on essayait de garder notre sérieux parce que c’était important pour les candidats qui passaient l’épreuve. » Par la suite, les infirmiers sapeurs pompiers nous ont maquillé. Ils nous ont mis du faux sang et collé des plaies importantes et très réalistes.
Après les pompiers qui passaient le concours sont intervenus. Confrontés à un grand nombre de victimes, ils devaient nous trier rapidement, laisser les morts de coté et déduire les symptômes des vivants. Ils nous ont mis une affiche autour du cou avec écrit soit « urgence absolue » soit « urgence relative ».

A votre avis, urgence absolue ou urgence relative ?

Ils ont ensuite mis en place un poste médical avancé sous une grande tente où étaient disposés des brancards, pour pouvoir mettre les victimes au chaud et pratiquer les soins adaptés. Logiquement, ils y ont soigné en premier les victimes qui avaient les blessures plus importantes les « urgences absolues ».
A force de rester étendue sur le sol froid, l’une des fausses victimes a fini par faire un vrai malaise, mais heureusement, il y avait du beau monde pour la prendre en charge.