Regards croisés sur la Source : le Grand Projet de Ville vu par les habitants
Article mis en ligne le 24 janvier 2014
dernière modification le 6 mars 2014

par Amandine M TSPVL1, Amélie P TSPVL1, Clarisse J TSPVL1

On a interrogé une aide soignante qui travaille à la maison de retraite des Ombrages. Elle est arrivée dans le quartier à l’âge de 24 ans. Il y a de cela 18 ans.
Au cours de ces dernières années, avez-vous-vu des changements dans le quartier ?
Oui, il y a déjà le jardin de la Renaissance. Les commerces changent mais les locaux restent, donc c’est toujours commercial. Le centre commercial 2002 a été réaménagé. C’est déjà plus joli, plus agréable. On aimerait un peu plus de commerces, mais il ya l’essentiel. L’ancien quartier Camille Flammarion est devenu résidentiel, privé. C’est une bonne chose pour la Source. Il y a le collège Montesquieu qui a été reconstruit entièrement. C’est un bâtiment neuf, c’est agréable à voir donc ça revalorise la Source. Et ce qui n’est pas mal aussi c’est qu’il y avait une venelle qui était dangereuse pour les enfants. Maintenant c’est sur le parking du marché du jeudi et c’est très sécurisé. Le campus universitaire a aussi été aménagé. Le quartier s’est amélioré avec le temps et il y a encore des projets donc c’est pas mal.
C’est quoi qui vous plait le plus dans ce quartier ?
La Source, c’est convivial. C’est un quartier où il ya beaucoup d’habitants d’origines différentes et c’est beaucoup moins froid que le centre d’Orléans. Après, moi ça fait 18 ans que j’habite ici donc on finit par se connaître. Si on sort la nuit, on n’a pas peur comme par exemple à Orléans. On si sent plus en sécurité malgré tout ce qui s’est passé à la source. On se sent en sécurité, les gens nous connaissent et il y a du respect. C’est ce qui me plait à la Source. J’y habite, j’y travaille, il y a le collège, il ya le lycée, il ya l’université, c’est vrai que pour les familles, c’est très intéressant. On a tout à proximité.
A la source, les grilles fleurissent

à la Source, les grilles fleurissent

On a bravé le froid et le vent pour interroger Maëva, une élève du lycée, près de la résidence où elle vit depuis l’année 2000.
Tu en penses quoi, toi, de la résidencialisation ?
Ils ont beaucoup changé par exemple pour ce quartier « Camille » qui est devenu Henry Troyat et André Gide plus loin, je trouve qu’ils ont trop fermé les quartiers. Ils ont mis des grilles. D’un côté ça peut être bien, on se sent un peu plus en sécurité.
Oui mais tu sais que le type qui veut te faire du mal il n’a qu’à sauter.
Oui c’est vrai, il suffit de sauter par-dessus le grillage… Au début, il n’y avait que le grillage et les portes n’ont été mises qu’il y a quelques mois. Et des fois ça peut être compliqué. Par exemple le dimanche, parce qu’il y a des personnes qui aimeraient bien rentrer pour rendre visite à la famille mais on peut pas parce que c’est fermé de partout. Donc ça oblige les gens à téléphoner pour se faire ouvrir. Il n’y a pas de nom, si on ne connaît pas le code, on n’entre pas ; ça ne favorise pas les relations.