Les élèves de terminale C.A.P vêtement flou ont mis en place avec leurs professeurs, madame Janiec, madame Hofbauer et madame Debray, un projet qui sera leur chef d’œuvre. Il consiste à monter une robe « trois trous » c’est-à-dire, une robe basique assez évasée. Elle a la particularité d’avoir voyagé autour du monde et d’avoir ramené plusieurs souvenirs de son voyage en revenant dans son pays. Pour cela, chaque élève a choisi un pays ou un continent à représenter sur sa robe avec des tissus ou des motifs qui le rappellent. Chaque élève a créé sa propre robe pour pouvoir représenter son projet à la fin de son C.A.P afin d’acquérir de nouvelles compétences. On a interrogé Camille et Wagner pour en savoir plus.

• Comment s’est organisé le travail ?
   Wagner : En arts appliqués, on a proposé des idées et travaillé plus sur ce que l’on voulait représenter et avec les profs d’atelier, on a travaillé sur le montage de la robe en elle-même. Vous avez choisi quelle matière ?
  De base, on a travaillé d’abord sur une toile pour faire le modèle et puis on a travaillé avec un tissu basique du coton comme pour faire des nappes. Certains ont ramené leur propre tissu comme du wax ou de la soie ou des décorations, du cuir etc… pour mettre sur sa robe.
• Et pour les pays ?
   Wagner : Pour le choix des pays, certains ont travaillé sur leur pays d’origine ou sur un pays qui leur plait, comme le Japon. Moi, ma robe représente l’Asie. J’ai fait une robe à fleur, avec une fleur qu’on trouve au Japon et je voulais représenter l’Asie plutôt traditionnelle et cet effet joyeux qu’apporte l’Asie en général.
   Camille : Ma robe représente le Royaume Uni. Je ne savais pas quoi prendre et comme j’avais été à Londres… du coup, j’ai pris l’Irlande du Nord
   Wagner : d’autres camarades ont choisi l’Afrique, l’Amérique, le Laos et des pays nordiques, selon leurs préférences.
• Avez-vous rencontrés des difficultés ?
   Wagner et Camille : Oh oui, tout au long. Déjà, on a changé plusieurs fois d’idées. Certains avaient des idées fixes, d’autres n’avaient pas les idées claires sur le moment. C’était très compliqué pour avancer tous ensemble, on va dire parce que chacun avançait à son niveau et on n’était pas coordonné. Le plus difficile ça a été pour le montage de la robe parce qu’il y a eu beaucoup d’instructions à nous donner d’un coup et c’était compliqué à suivre.
• Quelles compétences avez-vous appris grâce à ce projet-là ?
   Wagner : Je pense qu’on a appris à exploiter le plus possible notre esprit créatif.
   Camille : On a appris aussi à se débrouiller un peu seuls et on a progressé dans le montage de la robe.
• Comment va se passer la présentation à la fin de l’année ?
   Wagner : On ne sait toujours pas avec la COVID qui complique un petit peu. On ne sait pas si on va pouvoir faire un défilé. Mais c’est sûr qu’on devra présenter notre robe à un jury avec un livret de 5 pages qui explique ce qu’on a fait, comment on est parti d’un petit truc et qu’on l’a développé pour que ça soit un grand projet.

Comment on est parti d’un petit truc et qu’on l’a développé pour que ça soit un grand projet !