On ne choisit pas sa famille
Article mis en ligne le 14 décembre 2021
dernière modification le 30 mars 2022

par Laïssa

"On ne choisit pas sa famille"

C’est le titre du spectacle que les élèves de TASSP2 ont préparé et joué. Pour leur chef d’œuvre, ils ont travaillé pendant 2 ans avec un conteur Kristof Legarff et un musicien Fred Pezet de la compagnie Allo, maman bobo. Ils ont présenté plusieurs contes qui parlaient tous de la famille. C’est la galère chez le Petit poucet et Cendrillon subit des mauvais traitements. Peau d’âne fugue parce que son père veut coucher avec elle mais Chloé était trop drôle sous son grand sweat à capuche gris.

On ne choisit pas le protocole

A la fin de la représentation, Kristof Legarff a félicité la troupe. Il a rappelé tous les problèmes qu’ils ont eu. Le projet a été stoppé plusieurs fois : les périodes de stage, l’hybridation pédagogique, le confinement, les vacances. A chaque fois, il fallait retrouver de l’énergie et se remettre au travail. Normalement, le spectacle devait être joué devant des élèves d’école primaire, mais malgré le report, les petits n’ont pas pu venir et les terminales n’ont pas pu jouer au théâtre Gérard Philipe. C’est pas grave, ils se sont adaptés et ils ont joué devant une classe de première. Au départ, ils étaient gênés. Ils avaient peur du jugement d’autres lycéens qu’ils allaient recroiser et finalement, ça s’est très bien passé. Il faut dire que leurs spectatrices mènent le même genre de projet avec Aux Arts Lycéens et elles ont donc regardé leur travail avec un autre regard. On est plus intéressé et plus indulgent quand on sait qu’on va devoir aussi monter sur scène.

Des spectateurs contents

Une première leur a dit qu’elle était "retournée en enfance", qu’ils avaient bien articulé et bien dit les textes. Une autre qu’elle avait trop kiffé le mélange du conte ancien avec la musique et la danse au bal de Cendrillon !
Les terminales ont adoré les compliments et rassuré leurs camarades sur le travail qui les attend. Ils ont échangé sur les techniques utilisées, le kamishibai, les instruments pour ambiancer. Ils ont été d’accord pour dire que les enfants peuvent être un public très difficile parce qu’ils ne calculent pas leur réaction, si ça ne leur plait pas, ils le disent.

Laura : « Nous avons travaillé collectivement, tout en apprenant à parler en public, malgré le trac. C’est une bonne pratique en vue de notre futur travail, que ce soit avec des personnes âgées, handicapées ou des enfants ».

- dispositif : Aux Arts Lycéens
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