On est tous d’accord sur 2 choses Lilian Thuram est très gentil et il est très très bavard !

Au lycée, on est en mode "hybridation pédagogique", une semaine le groupe 1, une semaine le groupe 2. Là, on pouvait tous se retrouver mais il fallait quand même respecter les gestes barrières et assurer l’accueil comme on l’apprend en cours... c’est le technicien de France Inter qui a trouvé comment installer la salle pour qu’on se voit tous et qu’on ne soit pas trop rapprochés : on a fait un grand cercle. Quand il est entré, Lilian Thuram a fait tout le tour pour dire bonjour à tout le monde, genre, un par un ! Il nous a mis à l’aise et il a nous a appelé par nos prénoms. Il a aussi demandé aux journalistes de reculer et de ne pas se mettre entre lui et nous. Ça nous a donné l’impression qu’il voulait vraiment nous convaincre, mais, la distance ne facilitait pas le contact. Heureusement, il sait y faire pour mettre de l’ambiance.

Son idée, c’est d’essayer de voir les choses d’un autre point de vue, d’essayer de comprendre pourquoi on a des préjugés, des idées toutes faites. Pour lui, toutes les discriminations fonctionnent de la même façon et on doit lutter contre. Par exemple, le sexisme n’est pas un problème de femme. Il faut tous s’y mettre pour faire bouger les choses.

A la fin, on était un peu secoués, mais on n’a pas tous réagi pareil : M. Ikhrrazn et M. El Massoudi, clairement, ils avaient vus le messie/Messi, Côme, il avait sa dédicace, Aïssata est partie faire des recherches sur internet en mode vénère "Comment ça, il est pas noir ?" et Anaïs avait l’impression qu’on lui avait fait un lavage de cerveau. Nicolas Mathias, lui, il était soulagé de pouvoir baisser les bras. Il a tenu la perche pendant plus d’une heure !

• dispositif Interclass’
• Merci à Lionel Gauthier, le Président de la fondation Lilian Thuram

pour
en savoir plus cliquez sur le logo