Préparation du chantier

Dans un premier temps, les étudiants et étudiantes se sont rendus sur place. Sous la direction de Madame Rolland, qui après une rapide visite des locaux leur a expliqué quelles seraient les tâches à effectuer, ils ont eu la responsabilité de rédiger le cahier des charges. Ils ont également dû choisir les différentes classes du secteur propreté du lycée qui effectueront le chantier et enfin ils ont rédigé un planning comprenant les missions à faire et le nom des élèves correspondants.
Ils sont ensuite allés voir les classes concernées pour leur exposer le projet et voir avec les enseignants les différentes compétences des élèves afin de constituer les différents groupes. Les élèves retenus étaient les deuxièmes années de CAP Agent de Propreté et d’Hygiène et les premières Baccalauréat Professionnel Hygiène Propreté et Stérilisation.
Un véritable challenge pour les étudiantes et étudiants de la filière qui ont dû associer des élèves de Bac Pro et CAP en fonction de leurs compétences respectives.

Des équipiers compétents

Quatre équipes ont été constituées, elles comprenaient chacune deux étudiants de BTS Métiers des Services à l’Environnement qui ont encadré un et deux élèves de CAP APH et de un à trois élèves de BAC Pro HPS.

Deux chantiers importants étaient au programme : la rénovation du sol de la bibliothèque de l’OSUC et la rénovation du sol de l’atelier mécanique de l’ISTO (Institut des Sciences de la Terre d’Orléans). Pour cela, différentes méthodes ont été employées.

Pour la rénovation du sol de la Bibliothèque, il a fallu dans un premier temps nettoyer les vitres intérieures et extérieures de la pièce puis passer à la rénovation du sol.
Pour rénover le sol de la bibliothèque, ce sont deux méthodes qui ont été employées. La première, c’est la méthode de la spray qui consiste à éliminer les salissures adhérentes au sol par une action chimique combinée à une action mécanique, elle vise à protéger et à faire briller le sol.
La deuxième méthode retenue est le lustrage à la monobrosse, cela consiste à augmenter la brillance d’un sol thermoplastique.

Tandis que pour la rénovation du sol de l’atelier mécanique de l’ISTO, c’est la méthode du décapage au mouillé qui a été retenue. Cette méthode consiste à mettre à nu les revêtements de sol en enlevant la totalité de la couche de protection précédente, mais également à décrasser les sols.

Mais alors comment sont appliquées ces différentes techniques ?

Qui pourrait mieux en parler que les étudiants du BTS et les élèves de Bac Pro et CAP ?

L’atelier de l’ISTO :

- Vincent : « Quelle technique appliquez-vous pour le sol de l’atelier de l’ISTO ? »
- Coralie : « On est en train d’effectuer un décapage au mouillé parce que c’est bien encrassé et qu’il y a des tâches. C’est donc la méthode à utiliser. »
- Vincent : « Pourquoi aspires-tu l’eau ? »
- Clémentine : « J’aspire après le décapage que ma camarade fait, parce qu’ il y a beaucoup d’eau et qu’il faut éviter que ça s’infiltre dans le sol. Je suis entrain d’aspirer juste derrière elle, comme ça il n’y a pas de surplus d’eau. »
[NDLR : Le sol est en dalles thermoplastique collées donc l’eau pourrait passer dessous.]


- Vincent : « Pourquoi avoir choisi une monobrosse pour décaper à la place d’une autolaveuse ? »
- Axelle : « On n’a pas utilisé une auto laveuse car elle ne décape pas assez par rapport à une monobrosse. »

- Vincent : « Que fais-tu après le décapage ? »
- Hamir : « Après on utilise du vinaigre dilué avec de l’eau pour neutraliser la basicité du décapant pour éviter d’endommager le revêtement. »

la bibliothèque de l’OSUC

- Vincent : « Qu’est-ce qu’une spray méthode et un lustrage ? »
- Quentin : « La spray méthode consiste à nettoyer le sol et à le faire briller [en employant un décapant pur], Le lustrage c’est pour faire encore plus briller le sol. »

Un contrôle qualité pro

Le travail est vérifié grâce à des outils spécifiques :


le bassoumètre qui évalue le taux de poussière résiduel


et le brillancemètre dont le nom parle de lui-même

Une opération concluante

Les étudiants sont satisfaits de cette première expérience d’encadrement très intéressante. Bien qu’elle ait été stressante, elle aura au moins eu le mérite de les préparer à leurs futurs métiers.

Par Vincent 1BTS MSE